Interview partenaire : Carrosserie Surroque.

Si l’US Carcassonne a performé sur la pelouse cette saison, c’est aussi grâce au soutien sans faille de ses partenaires. Aujourd’hui Bernard Surroque, gérant de la carrosserie Surroque, nous présente son parcours avec le club.

En quelques mots, pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Bernard Surroque, gérant de la carrosserie Surroque à Carcassonne. J’ai créé mon entreprise en 1987, depuis maintenant 34 ans. J’ai commencé dans un petit garage, nous nous sommes développés, et actuellement l’entreprise compte 11 employés et nous faisons un chiffre d’affaire de 1,7 million d’euros. Réparation, carrosserie, mécanique, électricité, on travaille sur tout ce qui concerne la voiture en général. On travaille pour des particuliers mais aussi des entreprises, des pompiers, la mairie, Carcassonne agglo et le conseil général sur la carrosserie de leur véhicule notamment.  

Quel impact a eu la crise sanitaire sur votre entreprise ? 

Nous avons eu une baisse de 25% du chiffre d’affaire pendant cette crise. Avec les restrictions sanitaires, les gens ont limité leurs déplacements, et indirectement, leurs dépenses au garage. En terme de location de voitures, la période a été aussi compliquée : il n’y a pas eu d’avions, pas de touristes. On espère une reprise de l’activité avec l’ouverture des restaurants et la fin du couvre-feu.

Quand et comment êtes-vous devenu partenaire de l’US Carcassonne ? 

Ma relation avec l’USC a débuté lorsque j’ai commencé à jouer au rugby en équipes de jeunes. Maintenant, ça fait une trentaine d’années que je suis partenaire et depuis que l’USC est passé en pro, je suis devenu aussi actionnaire.   

L’USC c’est le club de la ville, c’est important de s’y investir. Et puis, il y a l’aspect relationnel avec les joueurs. Avant le Covid, on mangeait régulièrement ensemble, cela a créé des liens avec tout le monde. Mais cette année malheureusement c’est plus compliqué, on a moins accès aux joueurs. Mais j’ai toujours gardé le contact avec les anciens, par exemple aujourd’hui il y a Fabien Grammatico, un ancien joueur de l’USC, qui est venu de Perpignan pour m’emmener sa voiture. Ça fait toujours plaisir de garder ce contact et ce côté familial.  

Il y a une anecdote qui me tient à cœur, c’était il y a à peu près 8 ans, Julien Seron m’a fait une surprise avec 18 joueurs, il m’a appelé le jour de mon anniversaire pour que je répare sa voiture et quand je suis sorti j’ai vu les joueurs, devant moi, avec leur maillot de l’USC et des bouteilles de vin qui me souhaitaient bon anniversaire. C’est ça l’esprit USC et c’est ce contact qui me plaît dans ce partenariat.  

Au club, vous êtes investi au sein de la commission commerciale et sponsoring, comment préparez-vous la saison prochaine ?

On fait tout notre possible pour faire avancer le club sur le plan commercial. Chaque actionnaire essaye de mobiliser son réseau afin de trouver les leviers financiers nécessaires au développement du club. 

Qu’avez-vous pensé de la saison 2020-2021 ? Et qu’attendez-vous de la saison qui arrive ? 

Le club a fait une très belle deuxième partie de saison malgré un début assez compliqué, on ressentait l’absence de matchs d’entrainement et de préparation. Après, ça fait 10 ans que j’attends la qualification pour les phases finales. Alors je pense qu’il faut se battre là-dessus mais il faut surtout y mettre les moyens. 

Au-delà des aspects purement sportifs, pour la saison prochaine, je pense qu’il faut se focaliser sur le développement des abonnements, réussir à faire venir plus de monde au stade et trouver des solutions pour diversifier notre public.