Talonneur au sein de l’effectif carcassonnais Espoirs, Martin Jessen a intégré la sélection belge à l’occasion du Tournoi des VI Nations B. Après son premier match disputé face à la Russie à Sotchi, Martin revient sur son parcours et l’amour du rugby.
- Bonjour Martin, tu as été appelé à rejoindre la sélection belge pour disputer le Tournoi des VI Nations B. Quel a été ta réaction lors de cette annonce ?
J’ai été agréablement surpris et content de faire partie de la sélection cette année. Mes entraîneurs Espoirs (Mohamed Ben Bouhout & Mehadji Tidjini) et Jérôme Brunemer (Directeur du Centre de Formation) n’ont pas hésité à m’accorder le départ pour cette sélection, une belle occasion d’évoluer à un meilleur niveau.
- Peux-tu nous raconter ton parcours sportif ?
C’est à l’âge de 8 ans que j’ai débuté le rugby. A 15 ans, j’ai rejoint le Centre de Formation de la Ligue Belge de Rugby. Les entraînements quotidiens m’ont alors permis d’intégrer l’équipe nationale en catégorie U16. Capitaine des U18 et après un championnat d’Europe concluant d’un point de vue personnel, le club de l’USAP m’a contacté. J’y ai alors passé deux saisons avant de rejoindre l’US Carcassonne cette année.
- Tu as disputé ton premier match il y a deux semaines à Sotchi contre la Russie. Tes impressions ?
Ce match contre la Russie a été ma première sélection. Ca a été avant tout une belle expérience pour moi, même si je n’ai joué que 10 minutes. Je suis content de ce que j’ai pu donner à l’équipe. C’est une décision de l’entraîneur de me faire rentrer petit à petit “dans la cour des grands”.
- Connaissais-tu des joueurs en arrivant en sélection ?
Oui je connaissais déjà quelques joueurs grâce aux championnats nationaux et cela m’a aidé à m’intégrer dans le groupe.
- Le Tournoi des VI Nations B est moins médiatisé que le A et on parle malheureusement très peu des équipes engagées. Comment travaille la sélection ? Quelles sont ses ambitions à moyen et long terme ?
Effectivement le tournoi B est moins médiatisé. On commence cependant à en parler de plus en plus car le niveau ne cesse d’évoluer, notamment avec des équipes telles que la Géorgie ou la Roumanie qui disputent la Coupe du Monde.
Malgré un petit budget, la sélection tente de se rencontrer le plus possible en réunissant ses joueurs évoluant en Belgique et en France. Les ambitions de celle-ci sont de se maintenir dans l’anti-chambre des VI nations et, à plus long terme, de se qualifier pour la Coupe du Monde 2023.
- D’un point de vue plus personnel, comment envisages-tu la suite de ta carrière ?
Dans un premier temps, mon souhait est d’intégrer le Centre de Formation de l’US Carcassonne afin d’évoluer au meilleur niveau. Mon but ultime reste bien sûr de signer un contrat pro pour jouer au rugby le plus longtemps possible.
- En parallèle du rugby, suis-tu une formation scolaire ?
Oui, je suis actuellement une licence STAPS. Ce cursus me plait et me permet de rester dans le domaine du sport et d’y trouver une continuité avec le rugby.
Bonne chance pour la suite Martin !