L'USC soutient l'Association : Bleuet de France

 

bleuet de france« L’US Carcassonne disputera la rencontre de Pro D2 qui l’opposera au Stade Montois, le dimanche 16 novembre 2014 au stade Albert Domec, avec un Bleuet de France sur son maillot.

 

En effet, alors que la France commémore, cette année, la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie durant la Grande Guerre, l’USC s’associe pleinement à cet hommage. Le club n’oublie pas que de nombreux rugbymen sont tombés dans les tranchées ou lors des assauts de 1914-1918. Leurs noms restent à jamais gravés sur les Monuments aux Morts des communes audoises.

 

En l’honneur de ces glorieux anciens, et en signe de respect, les joueurs carcassonnais affronteront leurs homologues montois, avec une petite fleur bleue sur leur maillot : un Bleuet de France, fourni par le service départemental de l’ONACVG de l’Aude.

 

Par ce simple geste, le club rappelle qu’à ses yeux, la mémoire n’est pas un vain mot tout comme les valeurs d’entraide et de solidarité chères au rugby.

100 ans plus tard, quel plus bel hommage peut-il être rendu aux rugbymen tués lors de la Grande Guerre, que celui de les empêcher de tomber dans l’oubli ?

 

Ainsi, les joueurs de l’USC resteront les précurseurs de ce geste dans l’Aude. »

 

Historique du Bleuet de France :

Au lendemain de la première guerre mondiale, le Président des Mutilés de France, Louis Fontenaille, propose la création d’une fleur en tissu destinée à :

– Honorer les morts pour la patrie à travers un symbole reconnu par l’opinion publique ;

– Recueillir par la vente de la fleur des fonds pour développer la solidarité au profit du monde combattant ;

– Procurer un travail aux invalides de guerre en leur confiant la confection de ce symbole.

A la suite de la création du coquelicot des Flandres, le « Flanders Poppy » en tissu ou en papier, par la British Royal Legion, la section féminine française de la Fédération interalliée des Anciens Combattants reprend alors le projet initial à son compte et propose de donner un frère au « Poppy » : le Bleuet de France.

Trois raisons expliquent ce choix :

– Fin 1914, les jeunes combattants qui arrivaient au front, avec le nouvel uniforme « bleu horizon » de l’armée française étaient surnommés « les bleuets » par leurs aînés, encore en uniforme rouge garance ;

– De plus, le bleuet est, comme le coquelicot, une fleur sauvage qui poussait sur les champs de bataille ;

– Le bleu est également une des couleurs du drapeau tricolore.

En 1925, Madame Charlotte Malleterre et Madame Lenhardt, infirmières à l’Institution Nationale des Invalides, y créent dès lors un atelier dans lequel les pensionnaires produisent une fleur en tissu.

Depuis l’Oeuvre Nationale du Bleuet de France dont l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG qui est un établissement public d’État) a la gestion, vient en aide aux anciens combattants et à leurs jeunes frères d’armes des opérations extérieures, à leurs femmes, à leurs enfants et à leurs familles, ainsi qu’aux victimes d’attentats, en cas de blessure ou de décès.